C’était le temps d’une jeunesse, qui rêvait de liberté et d’indépendance.

C’était le temps d’une jeunesse,
qui rêvait de liberté
et d’indépendance.
Qui n’avait plus honte d’être
de cette terre, de cette culture.
Une jeunesse qui refusait
le bétonnage de nos côtes,
la mort lente d’une langue.
Une jeunesse qui se levait
pour crier «Le peuple doit vivre !»
Une jeunesse qui, la nuit venue,
sur les murs taguait,
deux lettres qui s’embrasaient
et redonnaient l’espoir,
à toute une génération.
C’était le temps de la guérilla,
le temps de la cavale,
le temps de la révolte.
Le pays n’était pas à vendre,
alors les nuits étaient bleues.

C’était le temps d’une jeunesse
qu’on assassine.
C’était des années de plomb,
leurs photos placardées,
sur des avis de recherche.
Le temps des arrestations,
des évasions,
de la déportation loin du pays.
Le ciel à travers les barreaux,
Le bruit des clés des matons
et la solitude du mitard.
A la sortie de prison,
L’exil, l’assignation.
Dans la ville des lumières,
où ailleurs.

C’était il n’y a pas si longtemps.
Les temps ont changé
mais l’idéal, le rêve
De cette jeunesse
aujourd’hui encore
Est toujours vivant.

Ttotte

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